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 Histoire de l'ancien camp

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Cobain Forrester

Cobain Forrester
Ta bouille de survivant : Histoire de l'ancien camp Tumblr_n6z6o7KmsC1qzmsfdo1_250
Zombies tués : 153
Survit depuis le : 15/01/2015

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MessageSujet: Histoire de l'ancien camp   Histoire de l'ancien camp EmptyVen 6 Mar - 22:10

 

Histoire de l'ancien camp

⊹ Un Avenir pourtant si prometteur...

Des vivres. À n'en plus pouvoir compter, comme si elles tombaient du ciel, capables de couvrir les besoin d'un groupe entier pendant plus d'un mois. Des armes. Comme s'il en pleuvait, toujours plus, rendant le soucis des munitions inexistant, futile. Un confort certain, des chambres, des lits, des salles multiples, un hôtel luxueux dont toute personne a déjà rêvé une fois dans sa vie. Et cet endroit, ce lieu si prometteur, est vide. Vide de réfugiés, totalement libre.

Alors pourquoi ? Pourquoi n'y a-t-il personne ? Pourquoi personne ne s'est jamais risqué à s'y rendre ? Pour comprendre pourquoi un jour on a abandonné ce lieu, il faut remonter à quelques temps déjà...


C'était un beau jour de soleil comme on ne savait plus en profiter depuis l'épidémie. Le temps était tiède, les enfants couraient dans les couloirs de l'hôtel en riant et la vie reprenait lentement les droits qu'on avait bafoué. Margarett prit une nouvelle bouffée d'air frais. Cet hôtel avait été un miracle pour tous ces gens : Hors de prix avant l'incident, son propriétaire légitime avait été l'une des premières victimes du virus, laissant derrière lui toutes les denrées du restaurant attenant à l'établissement. Produits de qualité, cour intérieure rapidement transformée en potager et en poulailler, l'hôtel avait de quoi nourrir des générations entières. Margarett caressa distraitement son ventre arrondi. Oui, peut-être que l'avenir se jouait ici et maintenant. C'était même certain. La future mère jeta du grain aux poules qui se ruèrent dessus. Tout était tellement paisible... L'endroit idéal pour élever un enfant.


Idéal... Jusqu'au jour où ce paradis encore si fragile s'écroula.


Encore une fois, le soleil brillait. Cependant, les nuages menaçaient de faire tomber la pluie très prochainement, aussi Margarett s'était-elle rendue précipitamment dans la cour intérieure afin de protéger les poules. Cela faisait à présent un peu moins de quatre mois que la vie s'était organisée à l'hôtel et six mois qu'elle attendait un petit être. Garçon ou fille, elle n'en avait aucune idée mais peu lui importait. Dans tous les cas, l'avenir, bien qu'encore un peu bancal, semblait s'être radicalement dégagé pour l'enfant qu'elle portait. Margarett en était certaine, ils couleraient des jours heureux, tous les trois. Elle, son époux et leur premier enfant. Malgré les temps obscurs, la voici qui se prenait à sourire.
Lorsque la jeune femme parvint au poulailler celui-ci était déjà martelé par la pluie. Elle se rua à l'intérieur et ouvrit exceptionnellement le petit bâtiment de bois aux poules qui s'y précipitèrent, accompagnées par le coq de la petite basse-cour. L'endroit leur était habituellement fermé car, pour des raisons purement pratiques, les réserves de grain avaient fini par se retrouver dans leur nichoir afin de bénéficier d'un gain de place. Il était donc nécessaire d'éviter que les poules mangent en trois jours les réserves plusieurs mois. Car lorsqu'il n'y en aurait plus les hommes seraient obligés de sortir. À cette pensée l'apprentie agricultrice eut un frisson. L'idée de voir les hommes de l'hôtel risquer leur vie ne l'enchantait que très moyennement, surtout lorsqu'elle prenait en considération les risques que Mike prenait pour elle, pour eux. Sa main s'égara de nouveau sur son ventre de plus en plus arrondi. Si c'était une fille... Elle voulait l'appeler Aasha, qui signifiait espoir en Swahili. Mike n'était qu'à demi pour, préférant un prénom plus traditionnel dans chacun des deux cas. Aussi Margarett et lui s'étaient-ils mis d'accord. S'il s'agissait d'un garçon il se prénommerait Jake là où elle aurait voulu pour lui un nom plus original. Mais peu lui importait. Elle était persuadée qu'ils en auraient bien d'autres, des enfants. Et elle aimerait chacun d'entre eux avec toute la force de son amour. La jeune femme resta pendant une demie heure sous la pluie, savourant chacune des gouttes s'écrasant sur sa peau.
Puis soudain, Margarett sursauta. Quelqu'un venait de lui poser la main sur le bras et elle n'était toujours pas habituée à ces actes qui, quatre mois plus tôt, lui semblaient pourtant naturels. Il s'agissait de Mary, une petite fille qui, visiblement, venait de pleurer. Margarett se pencha vers elle. L'hôtel gigantesque ne lui permettait pas d'entendre si quelqu'un venait.

« Et bien Mary, qu'est-ce qui ne va pas... ? »

Margarett posa une main sur la petite tête de l'enfant qui reniflait. Étrange. Son crâne était humide alors qu'elle venait de l'intérieur. Lorsque Margarett retira sa main des cheveux bruns de la fillette, elle eut envie de vomir. Du sang. C'était du sang qui parsemait le crâne de la pauvre enfant. Les sourcils froncés, elle vérifia que la petite n'avait rien.

« Mary ? Comment t'es-tu fait ça ? »

L'enfant se recroquevilla sur elle-même. Margarett prit donc une mine sévère.

« Mary, c'est important. Il faut vraiment que tu m'expliques.

  • C... C'est James, il... »


L'enfant se remit à pleurer et Margarett la prit dans ses bras. Que s'était-il donc passé pour que la petite Mary d'ordinaire si souriante soit en larmes ? Qu'avait encore fait ce garnement de James ?

« Je... je voulais prévenir les grands moi, mais James a dit qu'il ne jouerait plus avec moi si je le faisais...

  • Ne t'en fais pas Mary, je comprends parfaitement la situation et je te pardonne. Mais il faut que tu me dises pourquoi tu as du sang dans les cheveux. D'accord ? »


L'enfant hocha la tête, ouvrit la bouche et soudain, elle hurla tout en fixant un point précis. Lorsque Margarett se retourna, la jeune femme devint pâle comme un linge. Par l'une des fenêtres entourant la cour intérieure elle pouvait apercevoir une main. Mais il ne s'agissait pas d'une main humaine. La main était décharnée, dévorée en bien des endroits par la mort. Cette main était celle d'un zombie. Margarett calcula rapidement la situation. Si un zombie était arrivé jusqu'ici ça voulait dire que...

« Mary. Est-ce que James a ouvert la grande porte ? »

L'enfant, les yeux plein de terreur, hocha la tête. Oh, non... non, non, non, non... La future maman se reconcentra, caressa la joue de la petite qui ne pouvait détourner le regard de cette main monstrueuse qui tentait en vain d'atteindre encore davantage la petite fenêtre.

« Il faut que tu te concentres trésor. Est-ce que James a refermé la porte ? »

Mary sembla fixer le vide un instant, puis secoua la tête. Margarett avala difficilement sa salive.

« Et ça fait combien de temps que la porte est ouverte... ?

  • Une heure. »


Une. Heure. Le regard de la jeune femme changea. Elle serra la petite fille contre elle tout en réfléchissant. Leur havre de paix s'était transformé en coupe-gorge et il fallait qu'ils rattrapent la situation. De là où elles étaient...

« Ecoute-moi attentivement Mary. Tu vas aller dans la salle de bain du restaurant et fermer la porte à clé. Tu ne te retourneras pas, tu courras aussi vite que tu le peux, et je serai avec toi jusqu'à ce que tu l'atteignes. Ensuite, tu attendras. Quelqu'un viendra te chercher, c'est promis. Mais tu devras attendre d'entendre la voix de la personne. D'accord ? »

La petite hocha la tête, les larmes aux yeux. Elle avait peur. Mais elle devait être forte. Dans ce monde il n'y avait malheureusement plus de place pour l'innocence...
Margarett prit la main de l'enfant et ouvrit la porte à la volée. Le spectacle qui lui fit face était encore pire que ce qu'elle avait pu imaginer. Comment avait-elle pu rester absorbée aussi longtemps par la pluie... ? Avalant sa salive, elle poussa Mary de la main alors qu'à sa droite approchait l'un des monstres.

« COURS MARY ! »

La petite s'exécuta. Margarett eut le réflexe de fermer la porte de la cour à clé avant de remettre le précieux sésame à son cou. Ainsi les poules ne seraient-elles pas décimées lorsque tout serait à reconstruire... Le zombie lui tomba dessus avec une force indigne d'un mort. La jeune femme fracassa le crâne du monstre contre le mur, se couvrant d'un sang épais, nauséabond. Elle jeta un regard à Mary et ce qu'elle vit la pétrifia. La petite la regardait, horrifiée. Derrière elle vint un monstre, puis un second. Et avant que Margarett n'ait pu faire quoique ce soit, ils lui tombèrent dessus. Les hurlements de l'enfant résonnèrent de longues minutes dans les oreilles de la jeune femme alors qu'elle se dirigeait vers la porte principale, les yeux plein de larmes.


Margarett n'atteignit jamais la porte. Cette dernière fut dépassée par le nombre de zombies qui s'en écoulait et soudain, elle comprit qu'elle ne s'en sortirait pas. Elle noua ses mains autour de ce ventre arrondi qu'elle aurait voulu protéger. Elle avait manqué à sa promesse. Sa dernière pensée fut pour sa famille qui ne serait jamais qu'un doux rêve. En expirant la jeune femme se prit à prier pour la survie de Mike. Puis il n'y eut plus que le vide.


De toutes les personnes vivant dans ce lieu auparavant il n'y a qu'un survivant, Mike. À croire que Margarett fut exaucée. À la suite du témoignage du jeune veuf le commandant de la ville fortifiée décida d'imposer les nouvelles lois que vous connaissez.
Ce lieu désormais vide regorge pourtant de provisions (au sous-sol), d'une salle d'arme remplie à ras-bord (au dernier étage) et les poules ainsi que le potager mis en place par Margarett sont toujours là, les animaux en vie, les légumes en forme. Cependant voilà, les zombies pullulent à l'intérieur de cet ancien refuge.


Risquerez-vous votre vie à la conquête de ce lieu si stratégique... ? Réussirez-vous à vous emparer de la clé du potager et du poulailler autour du cou de Margarett ? Sécuriserez-vous quelques pièces au fur et à mesure du temps ? À vous de voir.  
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